Des cinq équipes africaines engagées en Russie, le Sénégal est la seule à s’être imposée à l’issue de la première journée. Vainqueurs mardi de la Pologne (2-1), les coéquipiers de Sadio Mané ont affiché un visage très séduisant.
Aliou Cissé doit être particulièrement fier. Son équipe a montré mardi exactement ce qu’il souhaite voir des siens depuis qu’il a pris le poste de sélectionneur du Sénégal au printemps 2015. L’ancien défenseur du championnat de France (Lille, PSG, Montpellier…), parmi les bourreaux des Bleus lors du match d’ouverture du Mondial 2002, a voulu que ses joueurs s’imprègnent justement de l‘état d’esprit qui habitait les Lions quand ils ont surpris les champions du monde en titre il y a 16 ans (1-0): Une énorme solidarité et la volonté de croire que rien n’est impossible.
Au moment du tirage au sort de la Coupe du monde 2018, on ne donnait pas cher des chances du Sénégal de franchir le 1er tour. Le succès obtenu mardi contre la Pologne (2-1), pour le compte de la 1ere journée du groupe H, ouvre désormais en grand certaines portes. Une victoire face au Japon le 24 juin et à eux les 8e de finale. Et vu la prestation fournie face à Lewandowski et compagnie, les Sénégalais se trouvent sur la bonne voie, bien que les Samouraï Bleus ont eux aussi provoqué une sensation en faisant trébucher un peu plus tôt la Colombie, autre favori de la poule, certes réduite à 10 dès la 5e minute
#SEN WIN!@FootballSenegal record Africa's first victory of the 2018 FIFA #WorldCup with a 2-1 victory over #POL! #POLSEN pic.twitter.com/CaY90Icim1
— FIFA World Cup (@FIFAWorldCup) June 19, 2018
Si Sadio Mané endosse le maillot de vedette de la sélection sénégalaise, il est loin d’être le seul à donner des maux de crâne aux adversaires. Mbaye Niang, auteur du second but, et Ismaila Sarr pour ne parler que de l’escouade offensive, ont abattu un superbe boulot. Ils vont vite, manient le ballon avec talent et jouent juste, dans le bon tempo, pas de dribbles superflus. On sent également l’équipe disciplinée face aux consignes du coach. Un schéma cohérent se dégage et chacun connaît son rôle. Un peu tout le contraire des Français contre l’Australie…
Leave a Reply