Le Racing Club de Strasbourg Alsace, champion de France 1979, est tout proche de retrouver l’élite du football français. Une performance majuscule lorsqu’on sait d’où viennent les Alsaciens. Et si Arsène Wenger faisait un peu plus saliver les nostalgiques de Gilbert Gress ?
Quand il n’est pas associé aux gros salaires, à des affaires de sextape ou de dérapages de supporters, le football continue de raconter des histoires qui méritent une petite pause. Ce break nous emmène au pays des cigognes. Le Racing Club de Strasbourg Alsace attend un très heureux événement, que devrait apporter le volatile au grand bec le mois prochain. Le retour dans l’élite du football français se trouve en effet à portée de crampons des joueurs alsaciens.
Vainqueur vendredi sur la pelouse d’un Stade Levallois (1-2) au contraire en grande difficulté dans ce championnat de Ligue 2, la formation entrainée par Thierry Laurey s’est hissée provisoirement au somment du classement, à quatre matches de la fin de la saison. Autant dire que le bonheur se rapproche à grand pas pour un club donné mort, ou presque, au moment de la liquidation judiciaire prononcée en août 2011.
Ils n’étaient pas nombreux à y croire quand le club champion de France 1979 se battait lors de l’exercice 2011-2012 en CFA 2, l’équivalent de la 5e division… Après deux montées successives, le Racing Club de Strasbourg Alsace (son nouveau nom depuis l’été 2012) accède à la Ligue 2 en 2016 en même temps qu’il retrouve son statut de club professionnel. Le promu s’apprête donc à coiffer quelques favoris pour la montée pour goûter à nouveau aux pelouses de Ligue 1.
Si un tel exploit était accompli, le club dirigé par Marc Keller devrait alors se doter notamment d’un entraîneur capable d’éviter à l’équipe de reprendre l’ascenseur. Il existe un technicien de ce calibre, né à Strasbourg: Arsène Wenger. Le manager d’Arsenal, champion 1979, de retour au bercail ? La cote est énorme et le rêve permis.
Leave a Reply