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Manchester City-Monaco, retour au jeu!

Sterling se trouve visiblement en position de hors-jeu.

Manchester (Angleterre), 21 février 2017. Sterling va ouvrir le score pour les Skyblues. (Capture d'écran)

Le généreux Manchester City-Monaco (5-3) restera dans l’histoire de la coupe d’Europe de football. Ce 8e de finale aller de la Ligue des champions a offert une belle respiration au milieu du sport-business.

Franchement, on s’en fout un peu non? De savoir qui a rendu ce match dingue. Manchester City, irrésistible offensivement, ou l’AS Monaco, trop faible sur ses bases et qui s’écroule dans le dernier quart d’heure ? Peu importe. L’essentiel était là mardi à l’occasion de ce 8e de finale aller de la Ligue des champions. Le jeu, rien que le jeu. Et le plaisir éprouvé par les amoureux du football devant un scénario palpitant nourri par des buts à la pelle. Le score s’est affolé jusqu’à 5-3 en faveur de l’équipe entraînée par Pep Guardiola. On remettra donc à plus tard les débats technico-tactiques que nos collègues journalistes alimentent de leur science.

Il est rare de voir huit buts dans une rencontre d’un tel niveau alors que le management d’une équipe de football contraint les coaches à user de prudence avec comme obsession, celle de dresser une défense d’acier en priorité. Monégasques et Mancuniens ont justement oublié quelques fondamentaux dans ce secteur sur la pelouse du City of Manchester Stadium. Et on les remercie d’avoir ouvert les vannes.

Un Classique décomplexé ?

Et tant pis si Monaco, flamboyant et impressionnant ce 21 février, a tout de même encaissé un 3-0 en 10 minutes. On s’est surtout régalé du beau geste. L’enchaînement de dribbles de Sané à l’origine de l’ouverture du score (26e), le subtil piqué de Falcao, permettant à l’ASM de reprendre l’avantage, (3-2, 61e), et la volée d’Agüero, pour remettre les Skyblues sur la bonne voie (3-3, 71e), sont autant de cerises sur ce délicieux gâteau.

https://youtu.be/I9kPIV4TjyQ

Manchester City-AS Monaco a permis également, le temps d’une rencontre au moins, de rappeler que le football, loin des considérations financières parfois envahissantes dans les analyses, était un jeu tout simplement. Avant de s’apparenter à un spectacle produit par une entreprise comme le veulent les dirigeants de club. Sauf que dans  l’industrie du divertissement, la mise en scène est écrite à l’avance. Quels rôles joueront d’ailleurs les Marseillais et les Parisiens dimanche lors du Classique ? Qu’ils s’inspirent de City-Monaco. Ce serait déjà pas mal.

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