Appelé à la révolte contre Nice, le PSG s’est montré incapable à domicile de battre les Aiglons, frôlant une nouvelle humiliation. Moins de 24 heures après ce nouveau dérapage, les champions de France prenaient le FC Barcelone en pleine face.
« Si on ne gagne pas contre Nice, les choses vont aller mal« . Edinson Cavani s’était montré (sur RMC) assez limpide avant le très attendu PSG-Nice de dimanche soir. Doit-on prendre pour autant à la lettre les déclarations de l’attaquant parisien ? Les choses vont elles vraiment aller dans le mauvais sens ? Il s’agissait certainement d’un avertissement adressé à ses coéquipiers, bien heureux au passage d’avoir ce « Matador » aux 22 buts marqués en 21 matches toutes compétitions confondues depuis le début de la saison. Malgré l’efficace Uruguayen, le PSG n’a pas battu l’OGC Nice (2-2). Et c’est un mauvais résultat. Paris a même frôlé une nouvelle humiliation, cinq jours après la pale copie rendue devant Ludogorets. A 2-0 à la pause pour les Aiglons, le public du Parc des Princes n’avait pas à justifier ses sifflets.
Heureusement pour Unai Emery, son équipe a réduit le score sur sa première action de la seconde période et profité d’une belle faute de main de Cardinale pour égaliser à l’heure de jeu, à chaque fois l’oeuvre de Cavani. La crise a ainsi été évitée, ou repoussée comme certains médias ont pu l’affirmer. Pas sûr. Battus à Montpellier (3-0), médiocres face au monstre bulgare Ludogorets en Ligue des champions (2-2) et neutralisés par une équipe niçoise façonnée par un système de jeu et non par les millions d’un état, les Parisiens ont passé une sale semaine. Voilà la vérité. Il existe une crise de résultats.
Emery n’a pas le niveau
Les explications de cette situation ? Le départ d’Ibrahimovic, le manque de leaders dans le vestiaire et sur le terrain, un mercato raté ou la gestion hasardeuse du cas David Luiz reparti à Chelsea, visiblement soulagé. Il existe peut-être une raison plus simple. Emery ne sait pas faire évoluer efficacement une équipe composée tout de même de joueurs de très grande qualité. Sur le papier en tout cas… Le technicien n’a pas le niveau actuellement et a été recruté pour faire grandir le PSG en Ligue des champions. L’homme aux trois Ligue Europa (2014, 2015, 2016) devra donc faire ses preuves contre le FC Barcelone. Joyeux Noël !
Moins de 24 heures après le camouflet constitué par le nul concédé face aux leaders de la Ligue 1, Paris héritait (une fois encore) du club catalan comme prochain adversaire en C1. L’adversaire le plus redouté par tous. Il reste deux mois à Emery et son effectif, qui sera renforcé lors du mercato hivernal, pour élever leur niveau de manière sensible et perturber Messi, Neymar et compagnie. Sinon, une élimination de la Ligue des champions dès les 8e de finale, après quatre quarts consécutif, serait vécue comme un échec. Et Emery pourrait se chercher un nouveau club au printemps.
Leave a Reply