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Garcia maintient le PSG dans le doute

Le nouveau coach de l'OM a fait douter le PSG (Meryll Vian OM.net).

Pour son premier match à la tête de l’OM, Rudi Garcia peut se vanter d’avoir ramené le nul de Paris (0-0). Le nouvel entraîneur olympien a de plus maintenu le PSG dans ses interrogations de l’automne.

L’OM a fait mieux que le FC Bâle. Quelques jours après les Suisses, engagés eux en Ligue des champions, les joueurs marseillais ont contrarié les Parisiens avant de les obliger à concéder un nul à domicile (0-0, 10e journée de Ligue 1). Ce que n’a pu faire l’équipe chère à Roger Federer, battue bien trop lourdement (3-0) au vu notamment des trois barres trouvées par les tentatives helvètes. Rudi Garcia a donc  eu plus de réussite que Bâle pour sa première sur le banc olympien. En plus de s’accorder une bonne dose de crédit auprès du peuple marseillais, l’ex-coach de l’AS Rome et de Lille a maintenu les observateurs du club parisien dans un état pour le moins interrogatif.

Lors de ces deux rencontres, les joueurs d’Unai Emery ont semblé perdus sur le terrain, incapables de changer leur jeu pour faire vaciller l’adversaire. Désigné pseudo meneur de jeu, Marco Verratti a souvent tenté sa « spéciale », une passe lobée pour Cavani ou celui qui veut bien faire un appel. La plupart du temps, le milieu italien a vu ses tentatives sans effet si ce n’est d’agacer les fans du PSG. Et l’ancien de Pescara lui-même quand il fut sorti peu avant l’heure de jeu contre l’OM. Avant de regagner le banc, il regarda son entraîneur fixement dans les yeux tout en lui faisant part de son mécontentement. Comme Ibra avec les arbitres en son temps…

Trapp en a marre

Une attitude observée également chez Angel Di Maria (sifflé par le Parc pour son rendement médiocre) quand il laissa sa place à Jesé  (75e), et du côté de Thiago Motta (remplacé par Ben Arfa – 80e), ignoré par le technicien espagnol. Comme un nouveau signe du malaise existant entre l’ancien entraîneur de Séville et une partie de son effectif. Que lui reproche-t-on ? Un manque de clarté dans son organisation tactique. On se demande d’ailleurs si les joueurs comprennent ce que veut Emery. Ou alors font-ils preuve d’un manque d’adaptabilité, peut-être trop habitués avec Laurent Blanc à un schéma immuable durant trois saisons.

On a aussi l’impression que les cadres du vestiaire du PSG ont imposé leurs conditions et leurs coéquipiers. Depuis plusieurs semaines, aucune recrue de l’été ne figure dans le onze de départ. Krychowiak, Meunier, Ben Arfa et Jesé ne peuvent se satisfaire de cette situation surtout si les résultats moyens perdurent. Le gardien Trapp a déjà fait part de sa volonté de quitter le club lors du mercato hivernal, mécontent de voir Areola propulsé numéro un dans la hiérarchie. Et si l’on rajoute le fait que Paris accuse six points de retard sur Nice, étonnant leader, après 10 journées de championnat (plus mauvais départ de saison depuis cinq ans), le bilan n’est pas fameux.

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