L’équipe de France de football n’a pas manqué son premier rendez-vous de l’Euro. Vainqueurs de la Roumanie (2-1), les Bleus ont toutefois déjoué avant que Dimitri Payet ne signe le premier bijou de la compétition.
A la question « Les Bleus ont-ils mérité leur victoire », les chroniqueurs d’une chaîne sportive ont dit oui à l’unanimité. On n’a pas eu droit alors au fameux duel de L’Equipe du soir, ce talk-show au cours duquel était décortiqué le succès de l’équipe de France de football obtenu vendredi devant la Roumanie. Personne pour dire que ce 2-1 était bien payé ? Le premier match de l’Euro des hommes de Didier Deschamps a pourtant basculé au fond du temps réglementaire quand plus personne n’y croyait.
Les plus pessimistes (réalistes ?) s’imaginaient même un final en forme d’énorme couac avec un deuxième but roumain après l’égalisation sur penalty consécutive à une faute de Patrice Evra. Le fidèle de DD a d’ailleurs passé une sale soirée en essayant de contenir les envies roumaines. Car Popa et ses copains ne se sont pas contentés de fermer les espaces adverses et d’espérer un contre heureux. Non. Leur début de chaque période démontre le contraire et ils étaient plutôt sereins dans le dernier quart d’heure.
La France ne doit sa victoire qu’à la maestria de Dimitri Payet. Passeur décisif sur l’ouverture du score de l’ex-sifflé Olivier Giroud, le meneur de West Ham a inscrit le but décisif à la 89e minute d’une frappe du gauche, lui le droitier, tout proche de la perfection. Avec ce tir merveilleux, sa cote a grimpé, dit-on, à 50 millions d’euros. « Nous avons Payet, Dimitri Payet, vous ne pouvez pas comprendre. Mieux que Zidane, nous avons Payet« , chantent les fans des Hammers, comme les supporters britanniques savent le faire. (Nous avec notre Marseillaise ou Allez les Bleus…).
Le club de Londres possède également en l’ancien Marseillais quelqu’un de sensible. Les larmes que Payet a essuyées au moment de sa sortie ont rajouté un peu plus d’émotion à ce qu’il venait de vivre. Les Bleus ont remporté l’Euro à chaque fois avec un grand bonhomme. Après Platini en 1984 et Zidane en 2000, Payet peut-il être celui de 2016 ? On a le droit de s’enflammer un peu.
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